Une chance !

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Qu'est-ce que ce serait sinon...

Heureusement en France on ne se drogue pas (1976)

Petite pépite d'inspiration Bowie première période, d'où sort cet ovni signé Alain Kan ? (et surtout : pourquoi ce n'est pas l'hymne national français ?)

Je n'étais pas là pour le savoir (et probablement que même pour ceux qui y étaient c'est un peu flou), et comme on n'entend virtuellement jamais parler de lui, je n'en sais essentiellement que ce qu'on trouve sur sa (passionnante) page Wikipédia. Après un début de carrière assez classique, il va prendre toute une marche du côté sauvage quand il débarque dans les années 70, gravitant autour de MM. Gainsbourg et Vannier (rien que ça) puis développant un personnage androgyne qui l'amènera vers le glam et le punk à la fin de la décennie. Sa vie ressemble à une synthèse des biographies de tous ceux qu'il a croisés, en passant bien sûr dans les années 80 par l'inévitable déchéance et flirt avec l'imagerie hitlérienne, jusqu'à apparemment complètement disparaître des radars début 90.

Disparaître comme dans: vraiment disparaître, un jour il a pris le métro puis personne ne l'a jamais revu. Plusieurs hypothèses/rumeurs/pistes sont évoquées dans un documentaire de Karl Zéro paru en 2013, mais la vraie beauté de la chose c'est que pour de vrai personne ne semble vraiment savoir. Trajectoire fulgurante, absurde et belle comme une zébrure dans le visage, la vie d'Alain Kan semble se suffire en elle-même en tant qu'œuvre d'art.

Alain Kan, reviendras-tu ?

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Commentaires

On raconte qu'il s'est réfugié dans un petit village des Pyrénées où il étale maintenant toute sorte de faisceaux et topos.
Écrit le 2019/12/7 à 22:17 par Dr G