Pour tous ceux qui n'auraient pas la possibilité d'aller y faire une petite balade cet après-midi...

(Une majorité je crois)

Joe Dassin – Le jardin du Luxembourg (1976)

La pièce maîtresse de l'œuvre de Joe, son Echoes, son Bois-des-Filion, son Melody, son Déclin... Faisons-nous plaisir et apprécions la version intégrale de la piste qui occupe la majeure partie de la face A de l'album du même nom (on n'entend souvent que les 6 premières minutes).

Véritable album-concept autour de la rupture amoureuse (on y trouve aussi Il était une fois nous deux, À toi et Le café des trois colombes), celui-ci s'ouvre sur cette « chanson – symphonie – comédie musicale à un personnage » que lui a composée Toto Cutugno, célèbre interprète de L'Italiano mais surtout, à l'époque, meneur du groupe Albatros a qui Joe a aussi emprunté la mélodie de L'été indien et Et si tu n'existais pas. En 12 minutes bien comptées, on a droit à toute la panoplie : talk-over, bout heavy, accords diminués, break disco, reprise du thème, flanger de l'espace, modulation infinie... Le tout comme d'habitude chez Joe avec des arrangements impeccables et surtout la classe absolue de sa belle voix grave (que les mauvaises langues qui en douteraient retournent écouter sa superbe version de You Were On My Mind).

Trivia: la jolie voix de fille, assurée par une certaine Dominique Poulain, est celle du générique de Candy.

Le grand œuvre de Joe pourrait-elle avoir également influencé les francophiles Sean Lennon et Kevin Parker ?

Article précédent Article suivant

Ajouter un commentaire