Mais surtout des arrangements pleins d'élégance (ah, cette basse).

A.S Dragon – Mais pas chez moi (2003)

Le groupe (avec un point pour les distinguer du club tahitien) a commencé comme backing band de luxe, existant tout d'abord pour « supporter » Michel Houellebecq lorsqu'il se prenait pour une rock star – un peu avant qu'Iggy Pop, pour rétablir l'équilibre, ne se prenne pour un intellectuel après avoir lu un de ses livres. Ils ont ensuite accompagné Bertrand Burgalat, le patron diabétique du label Tricatel, pour donner vie sur scène à son Sssound of Mmmusic. Il ne s'agit certainement pas d'un grand chanteur, mais les intrumentaux sont du meilleur goût ; en rappel, une superbe et surprenante reprise de Smokey Robinson à laquelle se serait invitée Melody (pas celle-ci, la vraie).

Le groupe acquiert une existence propre avec l'arrivée de la chanteuse Natacha Le Jeune, qui semble se figurer en sorte de version féminine d'Iggy (tiens, encore lui), pour le meilleur et pour le pire. Il en résultera deux albums, Spanked en 2003 et Va chercher la police en 2005, dont les moments de grâce se font plus rares après le départ du guitariste Peter Von Poehl (qui fera de jolies choses par la suite) puis du bassiste Fred Jimenez.

Chez les autres filles, il y a des draps

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